Situation de la Côte d’Ivoire au regard de la maladie à virus Ebola
Les mesures de prévention concernant la propagation du virus Ebola ont été officiellement levées. Depuis le début d'octobre 2016, il est à nouveau autorisé de chasser, commercialiser et consommer la "viande de brousse" (gibier). Il n'est plus interdit de se serrer la main et de se faire des accolades (ces interditions étaient toutes théoriques...). Il n'y a plus de restrictions de circulation entre la Côte d'Ivoire et les pays riverains et/ou touchés par la dernière épidémie.
En résumé, la situation est redevenue "normale", comme avant.
Toutefois, la vigilance reste de mise et s'applique aussi à d'autres maladies plus répandues (typhoïde, choléra, voire grippe.)
Rappel des énénements :
Une grave épidémie de maladie à virus Ebola (dite anciennement fièvre hémorragique) est apparue en Afrique de l'Ouest en décembre 2013. Après avoir fait 28 601 malades et 11 300 décès (cumul au 5 décembre 2015, source OMS), principalement dans trois pays, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, l’épidémie est considérée comme maîtrisée. Dans les pays touchés, elle a causé une crise sanitaire et économique majeure et sérieusement entravé la circulation des personnes. Ces pays sont actuellement considérés comme convalescents et la population fait l’objet d’une surveillance minutieuse afin d’éviter la résurgence de l’épidémie. Les personnes suspectes de maladie et celles qui décèdent font systématiquement l’objet de tests virologiques. Les cas qui sont encore détectés se comptent sur les doigts d’une main, et donnent lieu à la recherche de toutes les personnes qui ont été en contact avec eux et leur vaccination au moyen d’un vaccin expérimental qui semble avoir fait ses preuves. (information complète sur le site de l’OMS) . A la mi-janvier 2016, l'OMS a solennellement proclamé la fin de l'épidémie de maladie à virus Ebola au Liberia. Malheureusement, le lendemain même, un cas a été confirmé en Sierra Leone. Les autorités ont réagi très rapidmement, identifié et mis en quarantaine toutes les personnes censées avoir été en contact avec ce cas. Une seconde personne est décédée dans l'entourage de la première victime. Cela nous rappelle que, même si l'épidémie semble maîtrisée dans son ampleur, le virus est toujours présent et risqsue de refaire surface à tout moment, d'autant plus que les malades gréris en restent porteurs un certain temps et que les populations animales réservoirs du virus restent très mal connues.
Recommandations pour éviter de contracter ou répandre le virus Ebola